Dans une forme cinématographique et narrative, “Désillusion” évoque l’errance d’un personnage dans les rues de Los Angeles, ville des représentations. Un rapport à la solitude, à l’attente, à l’amour, la chambre d’un hôtel accueille des moments d’introspection et d’intime. Un égarement dans les rues d’Hollywood la nuit nous renvoie à la dualité entre société du spectacle et individualité, fragilité. Cette série d’images mise en scène comme fiction est une projection entre réalité individuelle et représentation cinématographique de la nuit, solitaire. L’ensemble du projet «Desillusion» prend la forme d’une séquence de tirages petits formats, comme décomposition narrative et sensorielle.
























